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Avons-nous le choix ?

Que dirons nous à nos enfants quand le dernier kilomètre de plage vierge de tout détritus n’existera plus qu’en carte postale ?

Quand la dernière tortue mourra étouffée par du plastique ?

Quand on verra plus de déchets flottants que de poissons en nageant ?

Quand on sera dégoûtés à l’idée même d’avaler des produits de la mer, de s’y baigner, d’y naviguer ?

Quand nous aurons déréglé les services écosystémiques de l’océan, sa capacité à absorber le carbone, à réguler le climat, à fournir de l’oxygène ? 

Leur dirons-nous que nous avons manqué de leviers, d’idées ou de volonté pour mener la lutte qu’exigeait la préservation des océans ? Que la tâche semblait vaine ? Que l’on doutait de l’importance des efforts individuels et de la société civile pour faire face à la menace ? Qu’on n’était pas sûrs de pouvoir sauver les mers avec des « petits » gestes ? Qu’on se disait que c’était avant tout aux Etats et aux grandes entreprises de faire des efforts ? Pire, que nous pensions commodément qu’il n’y avait que les grandes mesures étatiques ou transnationales à horizon 2040 ou 2050 qui comptaient ? 

Il n’y a pas de petits gestes quand on est des milliers, des millions à les faire ! Il n’y a pas d’actions inutiles. 

Qu’on ne se méprenne pas : la mobilisation des pouvoirs publics, des décideurs politiques et économiques est essentielle et elle doit se traduire rapidement par des décisions et des actions à court terme. Mais il est de notre responsabilité collective d’accompagner aussi et d’amplifier les initiatives de la société civile, sans attendre. Quand les citoyens et les ONG amorcent des choses, lorsque les résultats sont là, nous devons tous nous bouger pour les faire passer à l’échelle. 

Cessons d’opposer le curatif et le préventif, l’action concrète et les changements comportementaux. Ils sont complémentaires et se nourrissent l’un l’autre : grâce aux opérations de ramassage, en mer ou à terre, on nourrit aussi la mobilisation et la prise de conscience. Nous avons besoin de victoires d’étapes dans la bataille au long cours contre la pollution plastique.  

Depuis 2016, notre équipe de THE SEACLEANERS se bat sur tous les fronts, sans hésitation, sans tergiversation. Nos mots d’ordre n’ont pas changé : passer à l’action, trouver des solutions, refuser l’abdication. Nous faisons acte de résistance, tout simplement. 

Nous assumons le choix d’agir de façon concrète et immédiate, encore et toujours, en nous emparant de toutes les modalités. Ce sont autant de fronts ouverts dans la bataille contre la pollution plastique océanique : les développements du MANTA, le déploiement des MOBULA, les actions de collecte et les animations de nos bénévoles, l’engagement de nos mécènes, les opérations de sensibilisation, la vulgarisation scientifique, la présence visible sur les grands rendez-vous internationaux, la mobilisation citoyenne via les réseaux sociaux…  

Les équipes de The SeaCleaners travaillent inlassablement pour faire de l’association un acteur complet et polyvalent de la dépollution océanique. Le chemin parcouru depuis 6 ans est impressionnant. Celui à venir l’est encore plus !  

Extraits de « The Sea Cleaners »

The SeaCleaners est une association loi de 1901 d'intérêt général de protection de l’environnement ciblant la pollution plastique marine.

Fondée en 2016 par Yvan Bourgnon, navigateur franco-suisse, elle est basée à La-Trinité-sur-Mer, en France.

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